lui :

Elle pouvait toujours parler mandarin, italien, portugais, français ou anglais, il s’en contrefoutait de ce qu’elle pouvait vraiment penser. Pour lui, en rapprochement avec son passé, tous les anges souhaitaient sa perte, à défaut de ne pas y être parvenu plusieurs années auparavant lorsqu’il n’était encore qu’une larve gesticulante et criarde. Et ça n’avait pas été faute d’essayer: elle l’avait balancé dans les ruelles de la cité, espérant secrètement que les rats et les infections s’occupent du reste, mais il était parvenu à survivre grâce à cette occultiste qui l’avait recueillie et avait pris soin de lui pendant plus de vingt ans de sa vie, alors qu’il ne possédait encore qu’un physique d’un gamin de huit ans. Elle avait espéré que l’essence des ténèbres le noie, l’étouffe, le fasse suffoquer lentement, mais il n’en avait rien été. Les ténèbres étaient son Univers tout prédestiné. Et non pas ce monde de lumières et de curiosités phosphorescentes qui lui explosaient dans les yeux et qu’elle désirait lui montrer les bons côtés. Qu’elle se les mette là où il pensait ses foutues réflexions.

« J’en ai rien à faire. Vous êtes une ange et pour moi, ange signifie menace, menace signifie attaque. Et je me dois de me protéger de toutes menaces par conséquent, de vous aussi. »

Il tentait de garder contenance, même s’il n’était pas le plus présentable ni le plus digne en cet instant. Il était couvert de boue, comme un deuxième manteau, ses cheveux lui collaient au visage et ses yeux vifs ne se détachaient pas du corps svelte de la jeune angelot qui s’était retournée pour fouiller dans les décombres de son massacre. Axel serrait toujours aussi fort sa lame, néanmoins, la pression qu’il exerçait se détendait légèrement et finalement, il retira l’écarlate de ses iris sur les fines courbes de son corps pour venir le poser sur l’immensité du ciel bleu. Il ne comprenait toujours pas pourquoi justement. Pourquoi elle ne désirait pas le tuer, pourquoi elle s’entêtait à lui trouver un truc de «spécial», pourquoi elle était venu pour… le réconforter. Parce que de son côté, il n’aurait jamais pensé faire la même chose avec elle, ou avec les gens en général, excepté son frère. Ça le mélangeait, ça l’intriguait, et il haïssait ce sentiment, cette… cette affreuse sensation qui mordait son estomac. Qu’est-ce qu’elle avait à se montrer aussi gentille franchement! Il devait lui manquer un boulon dans le cerveau, c’était pas possible. Ou elle était plus insouciante encore que cette guenon de Shiziel ou, comme il le croyait depuis le début, elle l’utilisait à des fins personnelles. Dans tous les cas, il méprisait cette relation, enfin, tentait le plus possible de la mépriser parce qu’avec tout le charabia qu’elle lui avait adressé, il s’était complètement perdu.

« Regardez au-delà de la race, c’est bien ça? », murmura-t-il d’un ton aussi dur que la pierre, qui contrastait à son visage inexpressif.

Lentement, dans des gestes plus mécaniques que vifs, Axel pointa la direction opposé à celle où se tenait Kris. « Là! », avait-il crié à l’intention de l’ange et cette dernière se tourna légèrement dans sa direction. Aucun trait tiré, retroussé, ou dévoilé. Son visage en entier se trouvait immobile, de marbre sous le torrent de cheveux qui en cachait une bonne partie, il ne laissait rien paraître. Tout ce qu’il faisait, c’était montrer cette zone du bout de son arme, sans même se soucier si Kris allait ou non vérifier de ce côté.

Le temps passa sans que l’un ou l’autre ne prononce de son. Les recherches dans la boue, sous les branches et en travers les herbes pour trouver les armes de Kris durèrent le temps nécessaire qu’il lui fallut pour trouver ses joyaux martiaux. Une fois cela fait, on pouvait toujours observer en direction d’Axel, qui n’avait toujours pas bougé, omis son bras qu’il avait collé à son flanc. Si on ne pouvait pas noter le soulèvement et l’affaissement de sa poitrine, on aurait pu le croire mort, définitivement, mais il n’en était rien. Il se trouvait dans l’un de ses états seconds où plus rien n’avait d’importance excepté la petite bulle dans laquelle il s’était confiné.

« Approchez ma Dame… »

Mine de rien, il tourna finalement sa tête vers la jeune femme et il se mit à la regarder droit dans les yeux. Pas de sourire, pas de colère qui brillait dans ses pupilles. Juste, de la confusion qui tempêtait dans son crâne comme un ouragan. La voyant hésiter, Axel soupira et ses doigts s’agitèrent brusquement. Au même instant, une masse d’Ombres se forma derrière Kris et la poussa dans la direction du sbire étendu. Une fois de plus, il chuchota un «Approchez ma Dame…» jusqu’à ce qu’elle soit à moins d’un mètre de lui. Il la lorgnait, la jaugeait de haut en bas, finissant toujours par tomber dans les saphirs qui lui servaient d’yeux. Des iris qui le faisaient frissonner de peur, qui le mettaient invraisemblablement en colère. Des iris qu’il avait follement envie d’arracher pour ne plus qu’ils s’ancrent dans les siens. Pour ne plus qu’ils tentent de fouiller dans son esprit. Brusquement, de sa main valide et avec l’aide de ses Amies, il parvint à agripper l’angelote et à la faire tomber sur lui. Il esquissa une grimace lorsque son corps fut en contact avec celui, plus léger et humide semble-t-il, de Kris et il ouvrit les yeux pour rencontrer le regard de l’ange, hébété. Aussitôt, il détourna les yeux, replaçant son masque de frustration et d’amertume.

« Pourquoi», ça ne doit pas être bien compliqué, non? Pourquoi ne pas me détester? Pourquoi avoir voulu me calmer? Pourquoi semblez aussi… aussi… Tsk! Et puis merde! Avec rapidité, il redressa sa tête pour venir planter ses yeux dans ceux de Kris. Brusquement, ne sachant pas tellement quoi faire, il lui tira les cheveux pour la forcer à approcher son visage du sien. Je dois voir un truc… »

La tendresse et la douceur qu’il avait fait preuve plus tôt n’y était plus. Avec sauvagerie et force, il attrapa ses lèvres et se mit à l’embrasser avec fougue, sans autre passion que la colère, la rage, la fureur sauvage des animaux et la confusion pour le faire faire un tel acte qui, dix minutes plus tôt, lui aurait mérité une mort immédiate et rapide. Mais il voulait savoir pourquoi son corps s’enflammait autant. Pourquoi il avait autant envie de la frapper que de la toucher. De l’embrasser autant que de la tuer. De l’ordre dans son désordre, c’était inconcevable.




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moi :



Je continuais mes recherche, il fallait quand même que j'essaye de retrouver mes armes... J'y tenais... C'était comme mon réconfort, le soir, quand j'arrivais pas à dormir... C'était le réconfort de savoir quand qu'a de menace, elle serait là pour moi, que d'un mouvement de bras, qui conque souhaiterait me tuer par surprise se retrouverait le corps empalait... Et ce sentiments avait perduré pendant des années, maintenant c'était différent... Ma vision des choses s'était transformé, encore plus depuis que j'avais rencontré ce demi-démon...

Il m'expliqua une nouvelle fois, comme si à force, je n'avais pas compris, qu'il voulait se protéger des anges et surtout de moi... avant de me montrer une zone a l'opposé de moi... D'abord, je ne fis que tourner la tête pour regarder là on son arme était pointé avant de me diriger lentement vers la zone indiqué... Vérifiant quand même si je ne les croisais pas en chemin... Après avoir manquer de m'écrasé la face contre terre plus d'une fois, j'arriva enfin dans la zone, effectivement, sous une branche casée, je pus apercevoir un bout de mon arc dépassé, en tirant dessus, je pus le libérer, et au passage récupéré mon épée... par chance, il n'avait pas étés abimé par ce mini tsunami qui était venu s'abattre ici...

Il me demanda d'approcher, non que je n'étais pas contre de venir le voir, je n'avais surtout pas spécialement envie de me faire une nouvelle fois menacé... j'hésitais à avancer, quand il remua ses doigts et que ses amis les ombres vinrent me 'porter' jusqu'à lui... Comme je ne savais pas ce qu'il avait dans l'esprit, j'étais assez tendu, prête à éviter, ce qu'il essayerait de me faire, si il arrivait déjà à bouger... et à mon grand étonnement, il y arrivait, je ne sais pas comment, mais il réussit avec le seul bras qui lui restait de m'attraper et de me faire tomber contre lui... Je sentais à nouveau sa respiration, sa chaleur... Je ne comprenais toujours pas ce qu'il cherchait à faire... je le dévisageais, essayant de comprendre qu'elle était son but sans en trouver un... Il se remit à parler sa voix résonnait dans mon crâne, c'était perturbant... Je pouvais sentir sa respiration se callait sur ses paroles... d'un coup je vus son visage s'approchait du miens, c'était plus que perturbant de retrouver à nouveau aussi près de lui... Son visage s'approcha de moi, son regard se planta dans le mien, je n'osais plus bougé, je ne pouvais plus bougé... Il s'agripa à mes cheveux avant de me tirer la tête vers lui,

- mais qu'es ce...

Je ne pus terminer cette phrase car ma voix vu étouffer par ses lèvre... oui, je ne rêvais pas, il était bien entrain de m'embrasser... Un baisé bien différent de celui de toute à l'heure, bien plus froide, bien plus haineux, bien plus bestiale mes toutes aussi fougueux... Ce qui le rendait agréable... Dans ma tête tout était bousculé, comme une pause dans l'espace temps... Je me dégagea pas de ce baisé, non; je fis quelques choses qui me surpris à moi même, je répondis à ce baisé... sur le même ton que lui... Maintenant qu'il était sur de qu'il il embrassait, nous étions entrain de faire ce qu'il y a quelques minutes, nous faisions séparément, s'embrasser...

Goth : Tu as raison,par contre tu dira à Riouki que si elle veut elle peut s'inscrire à mon rp 

OK